dimanche 20 novembre 2011

Compte-rendu: Deuxième réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage

La deuxième réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage à Rouen a eu lieu le 29 Septembre dernier. Elle a réuni 16 personnes, 5 étaient déjà présentes à la première réunion.

Echanges du collectif.

-   Les profils  des participants sont très variés : particuliers, militants, professionnels
-      Les origines géographiques ne sont pas seulement rouennaises : présence de 3 personnes de Dieppe (le projet  peut se construire à l’échelle régionale).
-      6 personnes n’ont pas de voitures et seraient d’ores et déjà intéressés par un service d’autopartage.

Les attentes de chacun
Les attentes sont multiples et complémentaires : praticité (8), gain sur l’espace public (7), intérêt social (7), intérêt économique(5),  intérêt écologique (5).
Le système d’autopartage répond dans la mesure du possible aux attentes de chacun. Il permet :
-           aux personnes sans véhicules de ne pas acheter de voitures (par exemple les étudiants)
-           aux jeunes en difficulté d’accéder à la mobilité (par exemple pour rechercher un emploi)
-           d’être complémentaire aux transports en commun, non adaptés à certaines situations car le service s’arrête à 23h et certaines communes sont  mal desservies.
-          de diminuer l’usage de la voiture et donc son coût à la fois financier, écologique et de consommation  d’espace public.
-           de s’adapter aux exigences de transport durable d’un éco-quartier (pas ou peu de stationnement lié aux logements)

En revanche, il n’est pas adapté à tous les besoins de mobilité :
-          Trajets domicile-travail quotidien
-          Dans son modèle classique, l’autopartage ne peut être développé en zone d’habitat de trop faible densité (notamment en périurbain). Cependant, un fonctionnement spécifique aux villages hors zone urbaine pourrait être inventé…

Le projet

Remarques sur l’organisation du service : Diversifier et rendre attractif.
 - diversifier les modèles de véhicules (familiale,  citadine, utilitaire…)
 - les trois conditions pour un service attractif : l’accessibilité des stations, la facilité de stationnement et un prix bon-marché.

 Les statuts du service : Une association puis une SCIC. Hypothèse à confirmer…
Grâce aux rencontres avec les acteurs locaux, aux travaux bibliographiques et de Benchmarking, Urb&co pressent que la meilleure solution est la création d’une association dans un premier temps et d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dans un second temps.
Une SCIC permet d’associer autour du projet, toutes catégories d’associés : usagers, salariés, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc… Le capital n’est pas cessible à l’entreprise. Pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse, les travaux du collectif nous la confirmeront ou l’écarteront.

Des Stations localisés au centre-ville de Rouen. Etudier la possibilité en périphérie et dans d’autres villes normandes…
-          Il est plus pertinent que les stations d’autopartage soient complémentaires aux transports en commun. Stations citées à Rouen : Boulingrin, Gare, Théâtre des arts, Saint-Sever, CHU, Jean Jaurès.
-          Dans nos travaux, nous avons constaté que les stations pérennes sont celles qui se situent dans les zones denses et où le taux de motorisation est faible.  En revanche, nous n’excluons pas d’étudier les zones périphériques, tels la Vatine, le Madrillet ou le campus de Mont-Saint-Aignan, ou encore les autres agglomérations normandes comme Le Havre ou Dieppe.

L’articulation entre le projet de la CREA et celui d’Urb&co
La CREA a lancé une étude pré-opérationnelle pour concevoir un service d’autopartage. Après  les avoir rencontrés, il a été conclu que le projet d’Urb&co  allait être pris en considération.  Afin de gérer le service, plusieurs hypothèses vont être étudiées, dont celle de le confier  à l’association créée par le collectif et Urb&co.
Nos atouts sont multiples :
 - Les utilisateurs potentiels sont réellement impliqués dans le projet par l’intermédiaire du collectif.
-  Le modèle économico-juridique que nous proposons (association puis SCIC)  limite le coût envers les collectivités et permet de multiplier les partenariats.
-  Le projet est déjà bien avancé (diagnostic réalisé, étude de marché en cours, scénarios identifiés dans les choix de développement technique)

Quelles sont les suites à donner ?

Prochaine réunion du collectif:
Lundi 5 décembre 2011 à 18h dans les locaux de l’ADRESS (6 quai du havre.  Rouen). Travail sur une charte des valeurs partagées.

A bientôt! 

1 commentaire:

  1. Bravo pour ces projets !
    Durablement vôtre,
    Cité lib
    http://www.facebook.com/citelib

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