lundi 28 novembre 2011

Annonce: 3ème réunion du collectif pour le projet d’autopartage à Rouen

La réunion aura lieu le Lundi 5 Décembre 2011 à partir de 18H dans les locaux de l’ADRESS (Agence pour le développement régional de l'économie sociale et solidaire) 6, quai du Havre, Rouen (3ème étage)

Organisation de la soirée du 5 Décembre sur l’autopartage à Rouen
-18h à 18h30 : Accueil des participants et points d’avancements de l’étude et du projet.
-18h30 à 19h30 : Travail collectif  sur une charte de valeurs
-19h30 à 19h45 : Bilan de nos échanges
Ce travail sur la charte de valeurs sera la base de départ pour la rédaction des statuts de la future association et de son fonctionnement.

A bientôt!

dimanche 20 novembre 2011

Compte-rendu: Deuxième réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage

La deuxième réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage à Rouen a eu lieu le 29 Septembre dernier. Elle a réuni 16 personnes, 5 étaient déjà présentes à la première réunion.

Echanges du collectif.

-   Les profils  des participants sont très variés : particuliers, militants, professionnels
-      Les origines géographiques ne sont pas seulement rouennaises : présence de 3 personnes de Dieppe (le projet  peut se construire à l’échelle régionale).
-      6 personnes n’ont pas de voitures et seraient d’ores et déjà intéressés par un service d’autopartage.

Les attentes de chacun
Les attentes sont multiples et complémentaires : praticité (8), gain sur l’espace public (7), intérêt social (7), intérêt économique(5),  intérêt écologique (5).
Le système d’autopartage répond dans la mesure du possible aux attentes de chacun. Il permet :
-           aux personnes sans véhicules de ne pas acheter de voitures (par exemple les étudiants)
-           aux jeunes en difficulté d’accéder à la mobilité (par exemple pour rechercher un emploi)
-           d’être complémentaire aux transports en commun, non adaptés à certaines situations car le service s’arrête à 23h et certaines communes sont  mal desservies.
-          de diminuer l’usage de la voiture et donc son coût à la fois financier, écologique et de consommation  d’espace public.
-           de s’adapter aux exigences de transport durable d’un éco-quartier (pas ou peu de stationnement lié aux logements)

En revanche, il n’est pas adapté à tous les besoins de mobilité :
-          Trajets domicile-travail quotidien
-          Dans son modèle classique, l’autopartage ne peut être développé en zone d’habitat de trop faible densité (notamment en périurbain). Cependant, un fonctionnement spécifique aux villages hors zone urbaine pourrait être inventé…

Le projet

Remarques sur l’organisation du service : Diversifier et rendre attractif.
 - diversifier les modèles de véhicules (familiale,  citadine, utilitaire…)
 - les trois conditions pour un service attractif : l’accessibilité des stations, la facilité de stationnement et un prix bon-marché.

 Les statuts du service : Une association puis une SCIC. Hypothèse à confirmer…
Grâce aux rencontres avec les acteurs locaux, aux travaux bibliographiques et de Benchmarking, Urb&co pressent que la meilleure solution est la création d’une association dans un premier temps et d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dans un second temps.
Une SCIC permet d’associer autour du projet, toutes catégories d’associés : usagers, salariés, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc… Le capital n’est pas cessible à l’entreprise. Pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse, les travaux du collectif nous la confirmeront ou l’écarteront.

Des Stations localisés au centre-ville de Rouen. Etudier la possibilité en périphérie et dans d’autres villes normandes…
-          Il est plus pertinent que les stations d’autopartage soient complémentaires aux transports en commun. Stations citées à Rouen : Boulingrin, Gare, Théâtre des arts, Saint-Sever, CHU, Jean Jaurès.
-          Dans nos travaux, nous avons constaté que les stations pérennes sont celles qui se situent dans les zones denses et où le taux de motorisation est faible.  En revanche, nous n’excluons pas d’étudier les zones périphériques, tels la Vatine, le Madrillet ou le campus de Mont-Saint-Aignan, ou encore les autres agglomérations normandes comme Le Havre ou Dieppe.

L’articulation entre le projet de la CREA et celui d’Urb&co
La CREA a lancé une étude pré-opérationnelle pour concevoir un service d’autopartage. Après  les avoir rencontrés, il a été conclu que le projet d’Urb&co  allait être pris en considération.  Afin de gérer le service, plusieurs hypothèses vont être étudiées, dont celle de le confier  à l’association créée par le collectif et Urb&co.
Nos atouts sont multiples :
 - Les utilisateurs potentiels sont réellement impliqués dans le projet par l’intermédiaire du collectif.
-  Le modèle économico-juridique que nous proposons (association puis SCIC)  limite le coût envers les collectivités et permet de multiplier les partenariats.
-  Le projet est déjà bien avancé (diagnostic réalisé, étude de marché en cours, scénarios identifiés dans les choix de développement technique)

Quelles sont les suites à donner ?

Prochaine réunion du collectif:
Lundi 5 décembre 2011 à 18h dans les locaux de l’ADRESS (6 quai du havre.  Rouen). Travail sur une charte des valeurs partagées.

A bientôt! 

mardi 18 octobre 2011

Témoignage d’Erwan Le Gouill

Erwan a passé 4 mois à Urb&co. Il a travaillé principalement sur le projet d’autopartage. Depuis quelques jours, il entame sa dernière année de Master de management international à Hull en Angleterre.  Au nom de l’équipe d’Urb&co, je le remercie pour le soutien qu’il nous a apporté.
"En postulant pour un stage chez Urb&co, je cherchais une expérience concrète dans le développement durable. Je peux dire que les 4 mois passés à contribuer au projet d’autopartage ont répondu à mes attentes. J’ai aimé le côté pragmatique du projet mais aussi le sens qu’il possède. Cette expérience fut plaisante et enrichissante.
J’ai pu travailler sur différents thèmes : la définition du fonctionnement économique, l’étude de potentiel, la communication….
Au travers des enquêtes que j’ai réalisées, j’ai pu mesurer qu’il existait un besoin exprimé par les rouennais en matière de solutions de mobilité urbaine pratique, économique et écologique.
Je suis convaincu que le projet d’autopartage verra le jour d’une façon ou d’une autre. Je continuerai à suivre le projet."
Erwan

lundi 10 octobre 2011

Mille et une solutions de mobilité...dont l'autopartage!

Le dossier du Bulletin Economique de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rouen (CCI) était consacré ce mois-ci à l'automobile. A cette occasion, le BE s'est penché sur les solutions de mobilité qu'Urb&co envisage...

lundi 26 septembre 2011

Podcast de l’interview de Rouen Autopartage sur Radio HDR

Comme nous vous l’annoncions dans un billet précédent, l’édition 2011 du Parking Day fut marquée à Rouen par une manifestation originale : la diffusion d’une émission de radio en direct, organisée par radio HDR et sa chroniqueuse Rebecca Armstrong. Dans le cadre de cette émission, nous avons été interviewé et nous avons présenté le projet Rouen Autopartage.

Nous vous proposons d’écouter ou de ré-écouter l’interview. 

vendredi 23 septembre 2011

Annonce: Deuxième réunion du collectif de soutien pour le projet d’autopartage

La deuxième réunion du collectif de soutien pour le projet d’autopartage aura lieu le Jeudi 29 Septembre à l’ADRESS à partir de 18h.

A l’occasion de cette deuxième réunion, nous aborderons les différents points d’avancements du projet réalisés lors de ces derniers mois.

Nous échangerons également sur la forme juridique que peut prendre le service d’autopartage (association, coopérative, entreprise…).

Nous vous proposerons également d’expérimenter un système autopartage dans la sphère privée. Ce sera l’occasion de pratiquer et développer l’autopartage à Rouen et de bénéficier d’un retour d’expérience opérationnel.

Nous aborderons enfin tous les points qui vous semblent importants.

A la suite de cette réunion, nous continuerons les discussions autour d’un buffet apéritif.

Nous réaliserons un compte-rendu des éléments retenus de lors des échanges et il sera ensuite envoyé aux participants. 

Rendez-vous Jeudi 29 Septembre 2011 à partir de 18H dans les locaux de l’ADRESS (Agence pour le développement régional de l'économie sociale et solidaire)
6, quai du Havre, Rouen (3ème étage)


mardi 20 septembre 2011

L’assurance et l’autopartage

Actuellement, en France, l’assurance des automobiles repose sur le principe traditionnel « 1 véhicule = 1 conducteur ». Le véhicule est un « bien privé » auquel un conducteur principal est rattaché, généralement le propriétaire. 
L’autopartage permet la mise à disposition d’un véhicule pour plusieurs conducteurs. Le véhicule devient alors un « bien public » ; or, les compagnies d’assurances ne proposent pas de contrat adapté à l’autopartage.

Il existe 2 cas de figures :

1er cas : Assurances pour l’autopartage dans la sphère privée

Actuellement, lorsqu’un propriétaire loue sa voiture à un autre utilisateur, c’est l’assurance du propriétaire qui est engagée.  Pour les compagnies d’assurances, l’obstacle qui apparait avec l’autopartage entre particuliers, réside dans la difficulté à mesurer le risque lié à chaque autopartageur qui utiliserait le véhicule.  De leur point de vue, il est difficile de faire figurer les noms de tous les conducteurs sur le contrat.

En cas de de sinistre provoqué par l’un des utilisateurs.
Si l’affaire n’est pas réglée entre l’utilisateur et le propriétaire et qu’une « déclaration de sinistre » est faite auprès de l’assurance :
       L’assurance du propriétaire du véhicule est engagée.
       L’impact financier sur le malus du propriétaire est répercuté durant plusieurs années.
    Selon le code des assurances, le paiement de l’assureur par l’assuré implique un mandement d’expert : « Dès lors que l'assureur doit indemniser les dommages dont a été victime l'assuré, il doit au préalable les faire évaluer par un expert ».

2ème cas : Assurances des structures d’autopartage (intermédiaires et services commerciaux)

Il existe deux formes pour ce deuxième cas de figure.
-          L’autopartage organisé par un intermédiaire non propriétaire des véhicules.
-          L’autopartage dans le cadre d’un service commercial réalisé par un opérateur, propriétaire de la flotte de véhicules.

1ère forme : Assurance de l’autopartage entre particuliers par l’intermédiaire de structures

Les intermédiaires proposent de mettre en relation, par leurs sites internet, des propriétaires de véhicules et des utilisateurs qui ont un besoin ponctuel. Ces intermédiaires incluent dans leurs services, une assurance destinée aux propriétaires et aux utilisateurs des véhicules.

Grâce à plusieurs contrats (entre la structure et le propriétaire, entre la structure et l’utilisateur et entre l’utilisateur et le propriétaire) indiquant l’heure de prise en main et de restitution du véhicule, l’intermédiaire pourra :
-          prouver que le propriétaire n’était pas dans son véhicule lors du sinistre.
-          assurer l’utilisateur le temps de la location.

2ème forme : Assurance de l’autopartage dans le cadre d’un service commercial

Les opérateurs qui propose un service commercial, en tant que personne morale, souscrivent une assurance pour leur flotte, au même titre qu’une entreprise le ferait pour ses véhicules de service par exemple. Il s’agit d’une situation classique pour les assureurs, qui sont capables de mesurer le risque.
L’adhérent signe un contrat avec l’opérateur du service commercial. 

L’ assurance  des services commerciaux et des structures intermédiaires est inclue dans le forfait
Ils souscrivent une assurance tous risques et de responsabilité civile, cela fait partie du service.
En vertu de l’article 211-1 du code des assurances, la « responsabilité civile » couvre les dommages occasionnés à l’adhérent, aux passagers et aux tiers.

Le système embarqué dans les voitures (voiture d’un service commercial ou voiture d’un particulier) permet de connaître les heures d’utilisation de chacun et de ne pas faire de contrat à chaque fois.

Lors de l’adhésion, l’utilisateur paie une caution de 300 à 600 euros (selon les structures) et un dépôt de garantie de 100 à 200 euros (selon les structures). Ils lui sont restitués en fin de contrat si aucun sinistre n’est signalé.

En cas de sinistre provoqué par l’un des utilisateurs:
       C’est l’assurance de  la structure qui prend en charge le sinistre.
L’assurance du propriétaire du véhicule n’est pas engagée, il ne subit pas de dégradation de son malus. L’utilisateur du véhicule payera une franchise. L’assurance prend en compte tous les autres frais.
       En cas de conflit débouchant sur une solution non satisfaisante, la structure peut encaisser le chèque de caution établi à la signature du contrat.
       Mandement d’expert
  
Recommandations à tous les « autopartageurs » :
Lorsque qu’un dommage est signalé par un autopartageur lors de l’inspection du véhicule avant la prise en main, c’est l’autopartageur qui précède immédiatement qui sera considéré comme responsable.
o   inspecter le véhicule avant la prise en main
o   signaler tout incident ou noter dans le carnet de bord dans la boite à gant
o   prendre une photo du dommage si possible
o   remplir les constats

Source : MAIF, réseau FAP, Etude ADETEC

mercredi 14 septembre 2011

Rouen Autopartage en direct sur radio HDR le samedi 17 septembre

Connaissez-vous le Parking Day ? Le principe est simple : occuper de manière ludique et festive des places de parking en s’y installant et en y proposant des interventions diverses. En voici, quelques exemples : concours de street Badminton, terrasses mobiles, terrain de mini-golf, espace bibliothèque, apéritifs entre voisins, installations et performances artistiques...


Le Parking Day est un événement mondial qui est né à San Francisco en 2005. Pour cette édition 2011, Rouen y participe grâce à la Radio HDR.

Rebecca Armstrong, animatrice d’une chronique dédiée au développement durable, animera le samedi 17 Septembre une émission de 13h à 17h, en direct d’une place de parking (devant le Café de l’Epoque, Rue Armand Carrel). Comme Rebecca Armstrong l’indique dans le Paris-Normandie, « c'est l'occasion de parler de la problématique de l'aménagement des villes, de la place de la voiture dans notre environnement… ».

A cette occasion, Mathieu, le porteur de projet sera interviewé par Rebecca Armstrong. Nous invitons le public à se rendre dès 13H au « parking – studio » de Radio HDR devant le Café de l’Epoque, Rue Armand Carrel


mercredi 17 août 2011

Compte-rendu: Première réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage


La première réunion du collectif de soutien au projet d'autopartage à Rouen a eu lieu le 20 juin dernier. Elle a réuni 14 personnes et fut riche d'enseignements pour l'avancement du projet. Nous vous en proposons la synthèse des échanges. 

Pourquoi constituer un collectif ?

La présence d'un collectif aux côtés du porteur de projet est une des caractéristiques d'un projet d'économie solidaire. Après de nombreux contacts individuels, cette réunion a été  la première étape de sa constitution. Ses membres sont des utilisateurs potentiels mais aussi des techniciens pouvant apporter leur expertise ainsi que toute personne souhaitant soutenir le projet et lui apporter ses compétences.

Quel est le rôle du collectif ?

Son rôle est d'accompagner Mathieu Maréchal (le porteur de projet), dans ses prises de décision, d'alimenter le projet par des propositions ou des remarques, et enfin de diffuser vers l'extérieur l'intérêt pour l'autopartage.

Quelles sont les caractéristiques du projet ?

- La volonté est de développer un service dont les recettes permettent à terme d'équilibrer les dépenses (fonctionnement et amortissement).

- Il s'agira probablement d'un service « en boucle » (il faut rendre le véhicule à sa place d'origine), dimensionné dès le départ de manière significative.

- Un véritable travail de concertation s’opérera entre le collectif et Urb&co pour déterminer les actions à mettre en place. L’objectif étant de construire un système d’autopartage reposant sur une activité pérenne, économique pour les utilisateurs, peu polluant et dont les collectivités seraient partenaires.

- Le projet est par essence une démarche de développement durable : le but est de créer à court terme (un an) une activité économique génératrice d'emploi, et dont la plus-value à la fois environnementale et sociale soit réelle.


Quels sont les principes adoptés par le collectif ?

- L’intérêt est aussi de remplacer la seconde voiture d’un ménage, pas seulement la première. Le « coeur de cible » est la deuxième voiture.

- La proximité de l’offre (la flotte de véhicules) par rapport à la demande est déterminante pour la réussite du service.

- L’accessibilité forte aux transports en commun.

- Ne pas négliger les professionnels dans l’offre de service.

- Ne pas constituer une flotte de véhicule à forte puissance fiscale.

- Un large choix des véhicules (citadine, monospace, camionnette…) permet de satisfaire les différents besoins de l’utilisateur (ménage sans enfants, avec enfants, pratiquant un déménagement…).

- L’intérêt serait de faire payer à un prix fixe et de ne pas appliquer le principe des services de location de voitures qui est que plus l’on roule, moins c’est cher. Le principe est d’utiliser des voitures pour des courtes durées et uniquement pour cela.

- La mise en place du service est prévue pour Septembre 2012.


Quelles sont les suites à donner ?

Nous travaillons actuellement sur une première proposition d’offre technique (étude de potentiel clients et d’implantation de stations). En parallèle, nous débutons la prise de contact avec les acteurs locaux (la CREA et la Ville de Rouen).

La prochaine réunion du collectif aura lieu le Jeudi 29 Septembre à 18h (dans les locaux de l’ADRESS). Les thèmes principaux seront :
- la constitution d’une association
- les partenariats avec les collectivités locales

N’hésitez pas à venir nous rencontrer, cela sera un plaisir d’échanger avec vous sur le projet d’autopartage à Rouen.

lundi 18 juillet 2011

Après le Cy'Clic, place à la voiture

L'autopartage à Rouen, on en parle de plus en plus ! Voici l'article paru dans Tendance Ouest (semaine du 14-21 Juillet). Si vous avez des questions sur l'autopartage, si vous voulez nous soutenir, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire.


Interview réalisée et article rédigé par Anne Le Touzé

mardi 21 juin 2011

Et si on partageait une voiture ?

Pour ceux qui l'aurait manqué, voici l'article paru lundi 20 Juin dans Paris Normandie (Grand Rouen). 

AUTOPARTAGE. Des automobiles proposées, en libre service, à la location à l'heure. C'est le projet porté par Urb & Co, une entreprise implantée à Saint-Etienne-du-Rouvray. 
                                                     (Photo : Paris Normandie / Boris Maslard)

Et si la location d'une voiture devenait aussi simple que celle d'un vélo Cy'clic…
Et si, en centre-ville de Rouen, il était possible de trouver une dizaine de voitures en libre-service pour un coût relativement modique ?
 

Cet avenir n'est pas totalement utopique. En tous les cas, la société Urb & Co, spécialisée dans le conseil en mobilités urbaines, veut y croire. Elle porte un projet d'installer l'autopartage à Rouen…
Un projet retenu dans le cadre d'Eco Région Solidaire 2011 avec une dotation de 25 000 € pour financer notamment l'étude de faisabilité.
 

Pourquoi ce système d'autopartage mériterait donc d'être étudié de près ? Mathieu Maréchal, le porteur de ce projet au sein de la société Urb & Co, implantée à Saint-Etienne-du-Rouvray, propose une gamme assez large de réponses. « Les nouveaux modes de déplacement ont de l'avenir. C'est une évidence, il suffit de regarder les cours du pétrole ou la saturation des centres-villes ».         
                                                                                                                                                                                              
Il poursuit : « L'autopartage est une alternative à la voiture individuelle. Elle doit être combinée avec les transports en commun ».
« Concrètement, l'autopartage permet à des abonnés de partager l'usage d'une flotte de voitures 24h/24 et 7j/7 ». Un système finalement très semblable à celui de Cy'clic, le système de location de vélo en libre-service.
 Seuls les coûts seraient très sensiblement différents. « On considère qu'une personne roulant moins de 10 000 km par an aurait financièrement intérêt à profiter de l'autopartage. On estime que le coût de revient d'une voiture tourne autour de 5 500 € par an. Dans un système d'autopartage, l'abonnement serait de 10 à 15 € par mois, l'heure de location de 2 à 3 € et le kilomètre parcouru entre 30 et 40 centimes ».


Pour le moment ce projet rouennais ne constitue qu'une ébauche. Certes sérieuse, mais tout cela mérite d'être approfondi.
« Je vais rencontrer rapidement les élus rouennais pour leur proposer ce projet » précise Mathieu. « Ensuite, nous pourrons entrer dans une phase de recherche de financements ».
L'objectif est de proposer d'entrée de jeu une dizaine de voitures à la location sur deux ou trois sites en centre-ville (gare…). « Le projet n'est pas encore assez abouti pour déterminer si les véhicules seront électriques ou pas… ». 


Il est intéressant de noter qu'en ce domaine Rouen semble manifestement à la traîne. « Strasbourg dispose d'une flotte de 70 véhicules, Lille en compte 30. Besançon, Rennes, Montpellier proposent ce service… ».

 


Interview réalisée et article rédigé par Benoit Vochelet

mercredi 15 juin 2011

Les Français se convertissent à l'autopartage...et les Rouennais ?


Vingt-cinq mille personnes sont abonnées à des services d'autopartage dans plus d'une vingtaine de villes en France. France Autopartage a estimé lors des Journées nationales de l'autopartage organisées à Strasbourg en mai dernier, qu'il existe un immense potentiel de progression.


L'autopartage est un service simple et pratique. Grâce à une carte à puce, les adhérents ont accès à une voiture, citadine ou familiale, stationnée près de chez eux. L'utilisation est facturée en fonction de la durée et du kilométrage.

On constate qu'il y a un intérêt croissant pour l'autopartage en France comme on peut le voir par l'augmentation du nombre d'abonnés (3000 en 2000, 8000 en 2005 et 25000 en 2010) et par la prise en compte de l'autopartage dans les lois Grenelle 1 et 2. 
Ainsi, notre projet d'autopartage à Rouen s'inscrit véritablement comme une réponse innovante face aux enjeux de la mobilité urbaine. 


Sources : AFP et Mobilicités

mardi 14 juin 2011

L'autopartage : mode d'emploi

L'autopartage, comment ça marche ? Rien de mieux qu'une petite vidéo pour l'expliquer. 


Pour rappel, l’autopartage permet à des abonnés de partager l’usage d’une flotte de voitures 24h/24 et 7j/7. C'est un service qui s'adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises comme le montre les 2 vidéos ci-dessous.


Ces vidéos présentent Marguerite, le service d'autopartage de Nantes.Voilà à quoi pourrait bien ressembler le service à Rouen dans quelques mois. 




L'autopartage vous intéresse ? Nous vous proposons d'échanger sur le sujet en participant à la réunion que nous organisons le Lundi 20 Juin à partir de 18h à la maison des associations (salle Ostermeyer). 

lundi 6 juin 2011

Calendrier et objectifs du projet

La semaine dernière nous vous annoncions que le projet d’autopartage avait été retenu à l’appel à projet Eco Région Solidaire. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le calendrier prévisionnel et les objectifs que nous nous sommes engagés à atteindre dans le cadre de son programme.

Le projet retenu par la région :
Création d’un dispositif d’autopartage dans l’agglomération rouennaise

Calendrier prévisionnel
Les objectifs opérationnels du projet :
  • Sociaux : Accès à la mobilité pour des publics ne pouvant pas se permettre de posséder une voiture (demandeurs d’emploi, étudiants…).
  • Environnementaux : Diminution de l’occupation de l’espace public et baisse du rejet de gaz à effet de serre et des autres polluants.
  • Economiques : Création d’une activité pérenne

lundi 30 mai 2011

Le projet d’autopartage a été retenu pour l’appel à projet Eco Région Solidaire 2011

Quel est l'objectif de l'appel à projet ?
La région Haute Normandie a décidé de soutenir les projets de création d'activité économique qui, par leur objet d'intervention (solidarité, préservation de l'environnement, accès à la culture...) ou par leur mode d'organisation et de production partenarial, créent du lien social, participent à l'intérêt général et améliorent la qualité de vie.
Notre projet d'autopartage s'inscrit à la fois dans ces objectifs de création d'activité économique, d'apport d'un service d'intérêt général, et de gouvernance participative.

Qu’est-ce que l’aide Eco Région solidaire va apporter au projet d’autopartage ?
Elle intervient pour favoriser le passage de l'idée au projet. A ce titre, elle finance l'étude de faisabilité (validation technique et économique, consolidation des partenariats pour la mise en œuvre du projet).

L'obtention de cette aide est vraiment une très bonne nouvelle. Complétée par le financement propre d'URB&CO, elle permet à Mathieu de se consacrer au portage du projet (études techniques, contacts avec les institutions, animation du collectif) pendant ces prochains mois.
En outre, le dispositif d'aide exige la participation à une formation longue sur la création d'entreprise solidaire. Cette formation est une garantie de plus de réussite du projet.

mardi 26 avril 2011

Une réunion rassemblant les premiers motivés approche! Vous pensez être l'un(e) d'eux ? Alors n'hésitez plus et venez!

Nous vous proposons une réunion concernant le projet d'autopartage. Elle aura lieu le Lundi 20 Juin de 18h à 21h dans la salle Ostermeyer (à côté de la préfecture, 11 Avenue Pasteur).

L'objectif est de créer un échange d'idées. Chaque personne pourra apporter sa pierre à l'édifice. Ce projet d'économie sociale et solidaire et de transport durable se construira par une gestion citoyenne avec des méthodes de travail partagées et une transparence de l'information.

Plusieurs fois par an (3 à 4 fois), les personnes intéressées par le projet pourront se réunir. A cette occasion, Urb&co pourra prendre en compte les remarques de chacun et faire un point sur l'avancement des travaux.

L'autopartage : quels intérêts ?

Les intérêts de l'autopartage sont divers et non négligeables dans une société qui ne cesse d'évoluer (augmentation du prix du pétrole, changement des comportements de mobilité).

Les intérêts

Economiques et sociaux : C'est un moyen de déplacement moins coûteux que la voiture individuelle. En outre, l'autopartage permet un accès à la mobilité pour des publics ne pouvant pas se permettre de posséder une voiture (étudiants, demandeurs d'emplois...).

Source : Automobile club


Environnementaux : Une voiture partagée divise les rejets de CO² par 30 en moyenne par rapport à une voiture privée. Et 1 place de stationnement d'autopartage remplace 8 places de stationnement classique.
Un utilisateur de l'autopartage utilise 3 fois moins la voiture que la moyenne des automobilistes français. Le reste de ses déplacements est effectué en transports en commun ou en modes doux (vélo, marche). En outre, une voiture "autopartagée" est utilisée en moyenne par 15 personnes.

Pour en savoir plus sur les rejets de CO² par modes de transport: http://www.ademe.fr/eco-deplacements/calculette/



 Vous voulez des preuves ? Tenez, voici les expériences réussies !
En France plus de 20 villes bénéficient déjà d'un service de ce type.
Notre démarche est de nous inspirer de ce qui a déjà été fait. Vu l'ambition affichée par la CREA (Communauté de l'agglomération Rouen, Elbeuf, Austreberthe) en matière de véhicule électrique, nous voulons favoriser cette énergie, au moins pour les déplacements de centre ville.
L'exemple Alsacien : depuis 2001, Auto'trement gère un service d'autopartage à Strasbourg et en Alsace. Sous forme de société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), Auto'trement associe à son capital des particuliers, des collectivités locales, des associations et des entreprises.
Si vous désirez consulter leur site internet cliquez ici.



D'autres villes ont également mis en place ce service, par exempl:
Cambio à Bruxelles et en Belgique.

Mobility à Genève et en Suisse.
Mobilib à Toulouse.
Et sur le site internet du réseau France Autopartage : ici